Axe I : Amélioration de la prise en charge du patient :
Il est décliné en trois mesures :
- Mesure I.1 : amélioration des règles de prise en charge par les antibiotiques
- Mesure I.2 : information et formation des professionnels de santé
- Mesure I.3 : sensibilisation de la population aux enjeux d'une bonne prise en charge
Vient la deuxième mesure de l'axe I :
Elle est axée sur l'information et formation les professionnels de santé et regroupe les actions 5 à 8.
Concernant la formation des professionnels de santé, les
actions préconisent un complément dès la formation initiale pour une meilleure
sensibilisation et donc une meilleur usage futur des antibiotiques .
Le développement des communications entre les professionnels
de santé sous forme de colloques,de congrès ou de conférences entre les URPS
(Union Régionale de Professionnels de Santé) permettrait une large diffusion
des actions engagées en matière d'antibiorésistance, de microbiologie et
d'anti-infectieux.
Un nouvel indicateur a vu le jour en 2013, ICATB (Indicateur
de bon usage des antibiotiques). Il reflète le niveau d'engagement de santé
d'un établissement de santé, dans la stratégie d'optimisation de l'efficacité
des traitements antibiotiques. Il montre les moyens mobilisés et les actions
mises en œuvre par l'établissement pour promouvoir l'usage des antibiotiques,
sous forme d'une note attribuée à l'établissement. Cependant il ne concerne pas
tous les établissements de santé, seulement ceux dont les prescriptions à usage
interne sont fréquentes. Il sera remplacé en 2014.
Le réseau internet ESAC (European
Surveillance of Antimicrobial Consumption) fait partie depuis 2012 de l'ECDC
(European Center for Disease Prevention and Control ). L'Afssaps y représente
la France.
L'ESAC étudie et analyse des
données sur la consommation d'antimicrobiens dans l'UE, dans la communauté et
le secteur hospitalier. Ces données jouent un rôle dans le développement
d'indicateurs de santé concernant l'usage des antibiotiques . Le retour des
données aux professionnels de santé constitue une source d'information
complémentaire et un outil supplémentaire dans l'aide à la prescription.
Au niveau régional , les ARS
encouragent les professionnels de santé à compléter durant leurs années de
pratiques, leurs connaissances en leur proposant des programmes de formations
en infectiologie.
→ Exemples : Kit Ehpad mis en
place depuis 2012 par l'ARS d’Île de France, est un guide de recommandations de
prise en charge des infectons aiguës .
→ Des actions de sensibilisation
et de formation sont prévues dans le Nord Pas de Calais qui est la région la
plus consommatrice d'antibiotiques en France. Ces actions seront ou non suivies
d'inspection de l'assurance maladie afin de contrôler les répercussions et/ou
évolutions faisant suite à ces démarches.
De plus, la Cnamts (Caisse
Nationale d'Assurance Maladie des Travailleurs Salariés) favorise l'évaluation
des pratiques professionnelles afin de définir la demande de formation continue
et d'évaluation des prescriptions.
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