mardi 25 juin 2013

AXE II: PRESERVER L’EFFICACITÉ DES ANTIBIOTIQUES EXISTANTS


Mesure II-1 Renforcer la surveillance des consommations et des résistances

(Actions 11 et 12)


L’Afssaps est l’opérateur national chargée de surveiller la consommation des antibiotiques afin d’en préserver l’efficacité. Une surveillance des prescriptions est aussi mise en place.
Il existe un contrôle à l’échelle nationale, régionale mais aussi locale dans les hôpitaux et les établissements médico-sociaux.
Aux mêmes échelles, l’Institut de Veille Sanitaire (InVS) surveille les résistances aux antibiotiques. A l’aide de recueil, elle analyse et exploite les données concernant les résistances par couple bactérie/antibiotique et les diffuse sous forme de rapport. Ainsi les données sont exploitables par tous et à toutes les échelles précédemment citées.

Mesure II-2  Réduire la pression de sélection des agents antimicrobiens et prévenir la diffusion des bactéries multi-résistantes

(Actions 13 à 16)

L’objectif étant de réduire la consommation globale des antibiotiques en France étant 29,5% plus élevée que la moyenne européenne, les Agences Régionales de Santé (ARS) prônent la juste utilisation de ces médicaments. Des listes identifiant les classes d’antibiotiques particulièrement sujettes à générer des résistances sont mises en place ainsi qu’un suivi de leur consommation par la Direction Générale de Santé et l’AFSSAPS.
La diffusion des résistances sur le territoire français et provenant de l’étranger est aussi un sujet abordé. Des contrôles et des préventions sont organisés mais aussi des signalements quand cela est nécessaire afin d’identifier les bactéries résistantes par le Comité National de Résistance (CNR) à l’échelle locale, régionale et nationale.
Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa) mise en place depuis la crise de la vache folle en 1999, promeut l’utilisation raisonnée des antibiotiques chez les animaux générant souvent des résistances croisées. Les agriculteurs et la filière équine sont informés


Mesure II.3 : Encadrer les modalités de dispensation des antibiotiques

(Actions 17 et 18)

 A l’échelle locale, les établissements de santé ont pour mission de créer leur propre liste nommant les antibiotiques utilisables en dernier recours et de réévaluer la prescription de l’un d’entre eux 48 à 72 après. Ces listes doivent convenir d’un minimum de dispensation national. Cependant ces dispensations pourront être adaptées localement.
A l’échelle nationale, des études de cohortes sont entreprises concernant des patients traités et l’attribution d’un statut spécifique aux antibiotiques est discutée afin que la lutte pour leur préservation gagne du poids.

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