mercredi 26 juin 2013

BIBLIOGRAPHIE

BIBLIOGRAPHIE
http://www.cclin-est.org
http://www.ameli.fr
http://www.ecdc.europa
http://www.gouv.fr
cours de 1ère année de BTS ABM, ENCPB et UE 3.10

mardi 25 juin 2013

CONCLUSION


CONCLUSION

Depuis 2011, de nombreuses actions du plan national d’alerte sur les antibiotiques ont été mises en place.
Des slogans aujourd’hui connus par tous tels que “Les antibiotiques, à tort ils deviendront moins forts” et des campagnes de sensibilisation diffusées à la télévision accompagnent tous les jours les citoyens français. Les journées européennes d’informations sur les antibiotiques ont toujours lieu, la dernière datant du 18 novembre dernier. Cela importe la préoccupation de l’antibiorésistance à une échelle encore plus importante et nous prouve qu’elle affecte le monde de la santé au delà de nos frontières.
Quant aux réels impacts de ce plan sur la consommation d’antibiotiques, un bilan de ces deux premières années est difficile à statuer. Or nous pouvons exploiter les résultats obtenus depuis le premier plan mis en place en 2000:
Il est possible d’observer une baisse globale de la consommation d’antibiotiques de 2002 à 2012, mais avec une légère augmentation (3%) depuis ces cinq dernières années. La tendance à la surconsommation dans le secteur de ville par rapport aux hôpitaux, se maintient d’ailleurs en 2011. Certains statuts restent difficiles à modifier, effectivement les principaux motifs de prescription d’antibiotiques dans le secteur de ville sont encore les maladies virales (en 2011 et 2012). L’usage d’antibiotiques diminuerait de moitié si les prescriptions pour les maladies d’origine virales étaient évitées.
De plus, il ne faut pas oublier de prendre en compte le vieillissement de la population française, ce qui constitue un facteur d’accroissement de la consommation.
L’antibiorésistance nécessite d’autant plus d’attention que la recherche concernant de nouveaux antibiotiques stagne. Le plan est en marche depuis seulement deux ans, beaucoup d’actions restent à mettre en oeuvre afin de pouvoir évaluer ce plan et constater une avancée dans la lutte contre l’antibiorésistance.

RÔLES DU MANIPULATEUR RADIO (1)


Respecter les normes d'hygiène hospitalières



Selon le plan pour préserver l'éfficacité des antibiotiques :


« Axe N°1 : Amélioration de la prise en charge des patients
Mesure 2.1 ,Intitulé de l’action : Former et informer les professionnels de santé

Efficacité en termes de santé publique :

Excellente.

Nombre approximatif de personnes concernées :

100 000 médecins hospitaliers, 18 000 pharmaciens hospitaliers, personnels paramédicaux (infirmiers,aide-soignants, kinésithérapeutes, manipulateurs radio…), autres personnels hospitaliers. »




Respecter les protocoles d'hygiène :

= =

=> Faible risque de transmissions bactériennes élevés

= =

=> Faible risque d'infections nosocomiales élevés


Non respect des protocoles :

=>  Prescriptions d'antibiotiques élevées



ROLES DU MANIPULATEUR RADIO (2)



Les règles à respecter sont déterminée par les précautions standards d'hygiène, qui sont les suivantes :



1. Hygiène des mains +++

2. Port de gants +++

3. Eléments de radioprotection individuels

4.Gestion du matériel souillé à usage unique ou réutilisable +++

5. Gestion des surfaces souillées

6.Transport linge, déchets, prélèvements …

7. Contact avec du sang = AES

8. Tenue professionnelle


ROLES DU MANIPULATEUR RADIO (3)



Par ailleurs certains services, comme ceux de radiologie invasive, nécessite des protocoles d'hygiène plus spécifique...



1 - Le lavage des mains ( lavage chirurgical ou non … )

2 - Le changement de gants

3 - L'habillement

4 - La prévention des gestes à risque



Effectuer ces gestes c'est respecter les précautions universelles
ROLES DU MANIPULATEUR (4)


Mais le rôle du MER ne s'arrête pas là...



Le MER doit également :

> s'informer

> informer

> former



Pour certains examens radiologiques, un ECBU stérile peut être exigé, le manipulatoire se doit toujours de vérifier les résultats du laboratoire avant de commencer l'examen. En cas de présence de germes, le MER est en mesure de questionner le patient :



> est-ce que le patient a été sous antibiothérapie

> l'a-t-il commencée

> depuis combien de jours

> à quelle fréquence

> jusqu'à quand ...





De plus le MER doit pouvoir répondre aux interrogations des patients concernant les antibiothérapies, ainsi que les conseiller.

> les antibiotiques ne se prennent pas plus de 7j sans raison valable

> ne pas croiser des antibiothérapies sans justification

> ne pas arrêter une antibiothérapie sans avis du médecin...



Le manipulateur se doit de prendre en charge son patient dans sa globalité, il n'est pas uniquement un technicien de radiologie !



Les antibiotiques: Résumé

     Bien que l'on attribue officiellement la découverte du 1er  antibiotique, Penicillium glaucum chez le champignon, à Sir Alexander Fleming en 1928, il ne fut pas le premier à les étudier. En 1877 Pasteur avait déjà constaté qu’il existait une  injection de bactéries de charbon uniquement pour les animaux. On définit l'antibiotique étant une molécule qui existe en 10000 exemplaires. Il a pour but la destruction ou le blocage de la croissance bactérienne. Plus précisément, il bloque l'étape essentielle du développement bactérien en se fixant sur sa cible. Les antibiotiques ne sont pas toujours efficaces. De là, interviennent d'autres types d'agents infectieux tels que les antiviraux. De plus, trop d'antibiotiques tuent les antibiotiques et développent surtout des micro-organismes multi-résistants. Comment peut-on expliquer cette résistance bactérienne? Pourquoi doit-on utiliser les antibiotiques de manière plus intelligente?
    Pour cela, il faut comprendre la différence entre la bactérie et le virus. Les virus se développent indépendamment des chromosomes cellulaires mais dépendent des cellules hôtes. Tandis que les bactéries se multiplient par duplication et scissiparité. Lors de leur duplication, peuvent surgir des modifications de transcription et elles deviennent des bactéries multi-résistantes (BMR). Le problème est tel, que les antibiotiques agissent sans contrôler la bactérie. Alors que cette dernière peut être nuisible ou utile au corps humain. De ce fait, est mis en place un plan national afin de maîtriser et rationaliser la prescription des antibiotiques.
       Ainsi, plusieurs stratégies sont proposées. Dans un premier lieu, une amélioration de la prise en charge du patient via les prescriptions d'antibiotiques se fait grâce à des centres d'antibiothérapie. Ce qui induit des professionnels de santé sensibilisés, d'avantage informés et formés. Des programmes de formation en infectiologie sont mis à leur disposition. Surtout, la sensibilisation de la population sur les antibio-résistants se développe  pancarte, slogan "Les antibiotiques c'est pas automatique"...). Dans un second lieu, le mouvement des Agences de Santé préserve l'efficacité des antibiotiques déjà existant et surveillent à la baisse de consommation. Dans un troisième lieu, le ministère de l'enseignement supérieur et de recherche, étudie sur des alternatives de l'antibiothérapie.
      Mais avant tout, l'amélioration de l'efficacité de l’antibiothérapie nous ramène à une règle d'hygiène simple, le lavage des mains simple dans établissement publics ou privés. Ce qui définit l'un des rôles des manipulateurs en électroradiologie (MER), d'où son intervention sur le sujet. Le MER n'est pas seulement technicien, mais aussi un des protagonistes dans les précautions universelles du combat contre les bactéries.





Description du plan : Axe III : Mesure 1

Axe stratégique III : promouvoir la recherche:

Ce troisième axe est composé d'une unique mesure :

- Mesure III.1 : Définir les priorités en matière de recherche


Les actions 19 à 21 sont menées de front par la DGS, le  Ministère de l'Enseignement Supérieur et de la Recherche.
Ce dernier point se tourne vers l'amélioration des connaissances déjà acquises et vers le développement de nouvelles techniques.

 Tous les moyens mis en œuvre visent donc à compléter la représentation sur les bactéries ; sur leur résistance et sur la consommation d'antibiotiques en multipliant les projets de recherche. De nouvelles classes d'antibiotiques pourront alors être favorisées et des alternatives à l'antibiothérapie soutenues. 
C'est le cas de la phagothérapie qui a tenu son premier forum sur les bactériophages le 31 janvier 2013. Les bactériophages sont des organismes biologiques , des virus qui détournent la machinerie cellulaire des bactéries pour se multiplier dans la bactérie et la détruire. Ils vont ensuite infecter une autre bactérie . Intérêt sur BMR pour lesquelles les impasses thérapeutiques sont nombreuses. Utilisés auparavant en France,  mais thérapeutique ancienne et méconnue.


http://blogs.supbiotech.fr/2013/02/la-phagotherapie-alternative-a-lantibiotherapie.html

AXE II: PRESERVER L’EFFICACITÉ DES ANTIBIOTIQUES EXISTANTS


Mesure II-1 Renforcer la surveillance des consommations et des résistances

(Actions 11 et 12)


L’Afssaps est l’opérateur national chargée de surveiller la consommation des antibiotiques afin d’en préserver l’efficacité. Une surveillance des prescriptions est aussi mise en place.
Il existe un contrôle à l’échelle nationale, régionale mais aussi locale dans les hôpitaux et les établissements médico-sociaux.
Aux mêmes échelles, l’Institut de Veille Sanitaire (InVS) surveille les résistances aux antibiotiques. A l’aide de recueil, elle analyse et exploite les données concernant les résistances par couple bactérie/antibiotique et les diffuse sous forme de rapport. Ainsi les données sont exploitables par tous et à toutes les échelles précédemment citées.

Mesure II-2  Réduire la pression de sélection des agents antimicrobiens et prévenir la diffusion des bactéries multi-résistantes

(Actions 13 à 16)

L’objectif étant de réduire la consommation globale des antibiotiques en France étant 29,5% plus élevée que la moyenne européenne, les Agences Régionales de Santé (ARS) prônent la juste utilisation de ces médicaments. Des listes identifiant les classes d’antibiotiques particulièrement sujettes à générer des résistances sont mises en place ainsi qu’un suivi de leur consommation par la Direction Générale de Santé et l’AFSSAPS.
La diffusion des résistances sur le territoire français et provenant de l’étranger est aussi un sujet abordé. Des contrôles et des préventions sont organisés mais aussi des signalements quand cela est nécessaire afin d’identifier les bactéries résistantes par le Comité National de Résistance (CNR) à l’échelle locale, régionale et nationale.
Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa) mise en place depuis la crise de la vache folle en 1999, promeut l’utilisation raisonnée des antibiotiques chez les animaux générant souvent des résistances croisées. Les agriculteurs et la filière équine sont informés


Mesure II.3 : Encadrer les modalités de dispensation des antibiotiques

(Actions 17 et 18)

 A l’échelle locale, les établissements de santé ont pour mission de créer leur propre liste nommant les antibiotiques utilisables en dernier recours et de réévaluer la prescription de l’un d’entre eux 48 à 72 après. Ces listes doivent convenir d’un minimum de dispensation national. Cependant ces dispensations pourront être adaptées localement.
A l’échelle nationale, des études de cohortes sont entreprises concernant des patients traités et l’attribution d’un statut spécifique aux antibiotiques est discutée afin que la lutte pour leur préservation gagne du poids.

Description du plan : Axe I, mesure 3

Axe I : Amélioration de la prise en charge du patient :


Il est décliné en trois mesures :
- Mesure I.1 : amélioration des règles de prise en charge par les antibiotiques
- Mesure I.2 : information et formation des professionnels de santé
- Mesure I.3 :  sensibilisation de la population aux enjeux d'une bonne prise en charge

Quant à la dernière mesure de cet axe : 

 Elle relate la sensibilisation de la population aux enjeux d'une bonne prise en charge. Elle englobe les actions 9 et 10.
.
Son but est d' informer les citoyens sur les niveaux de risque sanitaires, liés aux résistances et au mésusage des antibiotiques. L'enjeu est de susciter leur adhésion à la stratégie de juste utilisation des antibiotiques.

C'est en vue de cet objectif que la journée européenne d'information sur les antibiotiques a été créée par le Centre européen de prévention et de contrôle des maladies (ECDC). Elle se déroule le 18 novembre de chaque année . Durant cette journée, les professionnels de santé ont à disposition ,grâce aux structures telles que les labos ou autres partenaires de cette journée, des documents et informations qu'ils peuvent diffuser aux patients ,par rapport à leur prise en charge, à l'utilisation des antibiotiques et leurs actions. C'est une journée d'initiation pour les professionnels et le public.
 
www.ecdc.europa.eu/fr

Des campagnes en direction du grand public ont été mises en place afin de le sensibiliser à ce genre de risques. Des pancartes et brochures ont été disposées dans les salles d'attentes des structures médicales ou hospitalières à destination des patients, des clips vidéos et slogans sont diffusés sur les chaînes télévisées.
www.comparateur-de-mutuelle-sante.com



→ Vidéo :http://www.sante.gouv.fr/films-ecdc-sur-la-bonne-utilisation-des-antibiotiques.html

(Vidéo produite par l'ECDC à l'occasion d'une journée d'information sur les antibiotiques)
Cette vidéo met en jeu le slogan phare de ce troisième plan. Une mise en scène courte et comique reste en mémoire facilement, et a pour but de promouvoir la juste utilisation des antibiotiques.

Certaines tranches de population ayant plus de risques d'être concernées par les infections bactériennes, bénéficient d'une communication spécifique comme les parents d'élèves ou d'enfants en bas âge à l'aide de brochures, de vidéos ou d'affiches disponibles dans les centres d'accueil de leurs enfants. Le personnel de la petite enfance est également sensibilisé afin de mettre en œuvre certaines mesures et/ou de pouvoir répondre aux éventuelles questions des parents .

Dans les écoles élémentaires et collèges, un logiciel éducatif gratuit e-BUG a été créé et mis à disposition des enseignants depuis 2009,dans le but d'intervenir et informer les enfants sur l'action des antibiotiques sur les bactéries ainsi que leurs limites. Une action précoce pourrait faire évoluer les pratiques et usages des antibiotiques.Il est basé sur des activités ludiques et virtuelles en rapport avec les règles d'hygiène de base.
www.inpes.sante.fr



Des informations spécifiques dirigées vers les personnes âgées voient également le jour. En effet , ils font partie de la catégorie d'âge la plus consommatrice d'antibiotiques. Ils concourent à la baisse d'efficacité de ces derniers.